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Mon avis plus ou moins détaillé:

Après trois albums d'ANNIHILATOR sortis pratiquement en cavalier seul dont un "remains" qui avait fait hurler les fans avec sa boîte à rythme et ses sons indus, il était temps pour Jeff Waters de repartir sur de meilleures bases (même si je suis très loin de détester les 3 albums précédents et certainement pas l'excellent "King Of The Kill"). Ainsi, Waters a eu la bonne idée pour cet album de s'entourer à nouveaux de musiciens et de reconstituer ce qu'on appelle un groupe. Quoi de mieux pour marquer le coup que de tenter de réunir les collègues des premiers opus d'ANNIHILATOR qui ont contribué aux lettres de noblesse du groupe? On retrouve donc à la batterie Ray Hartmann qui jouait sur les deux premiers albums, Dave Scott Davis à la guitare qui avait joué sur "never, neverland" et surtout le premier chanteur officiel d'ANNIHILATOR, Randy Rampage, avec lequel Waters n'avait plus parlé depuis. Pour finir, on notera également le retour du co-auteur des paroles de "Alice In Hell" et on remarquera d'ailleurs que la pochette de ce "Criteria For A Black Widow" rappelle fortement celle de l'album sus-cité. Bref, nous avons là à priori tous les éléments pour un parfait auto-tribute aux heures glorieuses d'ANNIHILATOR avec quelques morceaux excellents comme "back to the palace" qui se veut, comme son nom l'indique, une sorte de suite au morceau "the fun palace" sur l'album "never, never land". Il n'y a d'ailleurs qu'à en écouter l'intro. Je ne m'attarderais pas sur tous les clins d'oeil présents sur cet album, le plus évident étant le titre "schizos (are never alone) part III", et je vous laisserai plutôt les découvrir par vous même. Musicalement, cet album est quand même différent des premiers opus d'ANNIHILATOR car beaucoup plus brut de décoffrage et relativement moins mélodique. On a là du bon gros thrash qui tâche avec bien sûr toujours ces breaks et ces soli de fous propre au groupe. Cependant, si j'ai mis une note plutôt moyenne à ce disque c'est tout simplement parce que sur la longueur celui-ci ne m'emballe pas plus que ça, me laissant même parfois un sentiment d'ennui. Je dirai qu'il manque un je ne sais quoi pour que j'adhère complètement à cet album. Je le conseille tout de même car quoiqu'il en soit, il reste très efficace dans le genre.

A écouter en premier : Back To The Palace, Loving The Sinner, Mending